L’info de la nuit

Louis Boyard en tête. La liste du député LFI, âgé de 24 ans, est arrivée en première position du premier tour de l’élection municipale à Villeneuve-Saint-Georges, commune très pauvre du Val-de-Marne, tandis que la droite arrive deuxième. Mais le second tour s’annonce extrêmement indécis, cinq listes pouvant théoriquement se maintenir.

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Le Figaro revient sur les 80 ans de la libération d’Auschwitz : «Les derniers survivants témoignent contre l’oubli»

La Croix : «Pour mémoire»

Le Parisien : «Lutte contre le narcotrafic : l’union sacrée»

Les Echos : «Le bras de fer se durcit sur le budget»

Auschwitz, 80 ans après

Dans un entretien au Figaro, l’historien Georges Bensoussan décrit la spécificité de la Shoah :

«Dans l’histoire du génocide juif, le moyen (principal) de la mise à mort, la chambre à gaz (à Treblinka, Belzec ou Auschwitz-Birkenau), ne fut pas un “détail de l’histoire” ou un à-côté sans signification. Tout au contraire, le modus operandi disait la signification profonde d’un crime où les victimes étaient dépouillées de leurs caractéristiques humaines pour être traitées comme on traite l’ordure ou la vermine.»

Derniers survivants, derniers témoins

Ces cérémonies sont sans doute le dernier anniversaire majeur en présence de survivants. France 2 a recueilli le témoignage d’Esther Senot, déportée à 15 ans parce que juive, et qui a perdu à Auschwitz ses parents et trois de ses frères et soeurs.

Les wagons à bestiaux, les tatouages numérotés, la déshumanisation, la culpabilité d’avoir survécu… elle raconte encore ce qu’il ne faudra jamais oublier.

Casse-tête diplomatique

Une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement - dont Emmanuel Macron, Olaf Scholz et le roi Charles - sont attendus cet après-midi à la cérémonie au camp d’Auschwitz, en Pologne. Donald Trump envoie son nouvel ambassadeur en France.

Une incertitude persiste sur la présence de Benjamin Netanyahou. Le premier ministre israélien ne figure pas sur la liste officielle du mémorial, lui qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Mais le gouvernement polonais a assuré qu’il ne serait pas arrêté s’il venait, indique Le Parisien.

Autre absence remarquée mais devenue habituelle dans les évènements occidentaux : celle de Vladimir Poutine. L’Armée rouge a libéré Auschwitz il y a 80 ans, mais la Russie n’est pas invitée en raison de la guerre en Ukraine.

Le coup de blues de Marine Le Pen

Elle était hier, comme chaque année, aux vœux du maire d’Hénin-Beaumont, son ami Steeve Briois, mais Marine Le Pen n’a pas eu un mot pour la presse. Depuis la mort de son père, elle se montre peu, que ce soit à l’Assemblée nationale ou dans les médias.

Dans Le Parisien, ses proches racontent un deuil difficile. L’un d’entre eux assure qu’elle est «au taquet» mais avec parfois «le regard dans le vide». «Personne ne pensait qu’elle serait aussi marquée, ça remue plein de vieux trucs», dit un autre.

Marine Le Pen a toutefois été agréablement surprise par les réactions politiques et médiatiques. Toujours selon Le Parisien, «le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau lui a, par exemple, envoyé un SMS, une première fois sur son ancien numéro, quand les ministres de Bercy Éric Lombard et Amélie de Montchalin ont demandé à leurs interlocuteurs RN de lui transmettre leurs condoléances».

L’avenir contrarié du SNU

Quelqu’un a-t-il compris ce qu’allait devenir le service national universel (SNU), cet ersatz de service militaire qui a accueilli 57.000 jeunes volontaires l’an dernier ?

L’Opinion a tenté de comprendre, parce qu’Emmanuel Macron semble avoir concédé la semaine dernière, entre les lignes, qu’il renonçait à sa généralisation : trop cher, trop compliqué (d’autant que l’armée n’a aucune envie de s’en occuper).

Mais le président a trouvé un subterfuge : il appelle à augmenter le nombre de réservistes de l’armée. Et donc à mieux sensibiliser les jeunes aux enjeux de défense.

Que deviendra le SNU dans tout cela ? C’est toujours le mystère. Il risque la faillite à court terme, puisque les sénateurs ont voté la suppression de quasiment tout son budget. Le verdict final reviendra aux députés et sénateurs qui tenteront de se mettre d’accord sur la loi de finances 2025, ce jeudi.

Les PMU sont à la mode

Le Monde nous raconte que les jeunes urbains branchés sont friands des bars PMU, avec leurs comptoirs en zinc, leur cuisine basique et leurs flippers.

Témoignage d’un trentenaire : «Il y a un retour au bistrot franchouillard, je le vois autour de moi : avec mes potes, on aime la bière, le saucisson, les cacahuètes, le Tour de France… Je viens des Vosges, et il y a pour moi un côté rassurant dans cet univers-là, comparé au milieu parisien où je ne suis pas le plus à l’aise.»

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